Franc-maçons en Valais

La franc-maçonnerie se heurte à des difficultés pour prendre pied en terre catholique.

L’Église catholique nourrit une longue hostilité à l’égard de la franc-maçonnerie. La première bulle pontificale antimaçonnique remonte à l’année 1738. Elle sera suivie de bien d’autres condamnations. Le mouvement se heurte à des difficultés lorsqu’il tente de s’implanter en terre valaisanne. La situation est plus favorable pour cette association dans les cantons protestants où le parti radical, souvent puissant, compte au XIXe siècle de nombreux francs-maçons dans ses rangs.
Au XVIIIe siècle, l’institution maçonnique est à peine installée en Suisse qu’elle subit une première attaque en Valais. Par mesure de précaution, la Diète du Vieux Pays
décrète en 1745 que le citoyen convaincu d’appartenance à la franc-maçonnerie sera déchu de ses droits civiques. Au début du XIXe siècle, les archives attestent l’existence, sans doute brève, de la loge Mont-JouxSaint-Bernard à Martigny. L’avocat JosephLouis Pittier (1754-1815), homme politique natif d’Orsières, très engagé dans les révolutions valaisannes de 1790 et de 1798, y est reçu apprenti maçon le 14 avril 1803. Une autre loge, L’Étoile d’Orient, voit le jour à Martigny en 1808. Elle est probablement fondée par des Français travaillant à la mise en œuvre de l’administration impériale. Elle disparaît en 1815, lors de l’entrée du Valais dans la Confédération.

Refuge à Bex

Depuis lors, les Valaisans intéressés par l’institution maçonnique n’ont d’autre choix que de se rendre dans le canton de Vaud, à Bex. Vers 1864-1866, leur projet de créer une loge dans leur canton ne reçoit pas l’aval de la Grande Loge suisse Alpina.

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